"I fucking love Paris" de Maarten Vande Wiele chez Casterman
Le scénario de cette BD concentre tout ce que je déteste chez l'être humain. Le début de la lecture m'a paru surréaliste avec de voir tourner le scénario à la farce acide. En fait, cette lecture se veut au second voir troisième degré, les personnages sont cyniques et superficiels, leurs actes finissent pas avoir des conséquences néfastes sur eux-mêmes.
Une fois dans le bon état d'esprit, on se surprend à apprécier ce récit qui n'épargne pas ses personnages, le cynisme prend le dessus sur l'empathie car il est difficile d'avoir la moindre sympathie avec de tels fléaux.
Graphiquement, le dessin noir et blanc est à la limite du caricatural mais il est efficace pour poser l'histoire.
Cette BD sur le monde superficiel par excellence, surprend et se joue du lecteur, allant jusqu'à lui plaire avec son petit côté "very bad thing" où tout dérape.
Note : 13/20